Le 7 mai dernier, Vladimir Poutine a fait son retour au Kremlin pour un troisième mandat présidentiel. En politique extérieure, le nouveau mandat de Vladimir Poutine devrait prolonger les chemins empruntés et confirmer les inflexions apparues au cours des dernières années, si l’on en croit, en tout cas, les annonces que l’intéressé a faites à ce sujet à la veille du scrutin. En effet, à quelques jours de la présidentielle, il avait proposé un long article, « La Russie et un monde qui change », évoquant sa vision de la place de son pays sur la scène internationale1. La Russie ne peut et ne veut pas s’isoler, indiquait-il d’emblée. Il est vrai qu’on a pu observer ces dernières années que, ses marges de manœuvre pour peser dans le jeu mondial demeurant contraintes, Moscou ressent le besoin de s’appuyer sur un vaste réseau de partenariats pour amplifier sa présence internationale mais aussi, à terme et dans l’idéal, pour rénover son appareil de puissance érodé. Ainsi, les dirigeants russes se déclarent « prêts à une coopération concrète, mutuellement profitable, à un dialogue ouvert avec tous les partenaires étrangers ».
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